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Graines d'essence-ciel pour le corps, le coeur et l'esprit

Optimiste !

Les recherches scientifiques prouvent que l’individu « plutôt optimiste » vit en meilleure santé que le « plutôt pessimiste », et à une espérance de vie de 19% supérieure. Il est plus motivé et plus performant que le pessimiste. Il a une meilleure vie relationnelle. Il est également plus créatif et plus innovant.

La bonne nouvelle pour ceux d’entre nous qui peinons à nous reconnaître dans ce portrait d’optimiste souriant et créatif à qui tout réussit, c’est que la science affirme désormais aussi que l’optimisme nous est naturel, et que nous avons tous un potentiel optimiste ! Si si… même les Français, avec leur image de râleurs compulsifs…Par ex, notre mémoire estompe, voire efface, les souvenirs de souffrances passées.
De même lorsque nous avons fait un choix, nous avons tendance à le valoriser et à disqualifier les options non choisies.Il a été également montré que la mémoire retenait mieux les nouvelles positives.

Une part de cette faculté est innée, l’autre s’acquiert (par l’éducation, l’environnement ou par le biais d’un travail sur soi). Par exemple, pour favoriser l’émergence de l’optimisme chez son enfant, il est conseillé de le féliciter pour ses efforts, et non pas pour ses résultats. On doit l’aider à bâtir le sentiment qu’il est responsable de ses réussites.

Les optimistes et les pessimiste ont des schémas de pensées qui s’opposent, et qui induisent des réactions différentes face à une même situation :

Face à un échec :

  • L’optimiste relativise et se dit : « Je ferai mieux la prochaine fois. »
  • Le pessimiste généralise et se dit : « Je suis vraiment trop nul. »

Face à un succès :

  • L’optimiste généralise et se dit : « J’ai vraiment de la chance, je le mérite ».
  • Le pessimiste relativise : « C’était juste un coup de bol » ou bien : « C’était très facile ».

Contrairement à ce que l’on pourrait croire, la psychologie positive ne se contente pas de se focaliser sur le bon, le beau, le souhaitable, pour le faire advenir. Elle embrasse l’ensemble du réel, intègre le mal, le laid, l’indésirable, pour tenter d’en faire une matière première, un carburant, une occasion de rebondir.

L’échec et la souffrance existent, il faut en accepter l’idée – ce qui demande un travail sur soi. Mais il faut aussi guetter les occasions plus nombreuses qu’on le croit, de faire d’une mauvaise chose une bonne. Les problèmes que nous rencontrons dans la vie ne sont pas des obstacles à l’optimisme, ils peuvent même le nourrir. Il y a une très belle histoire à ce sujet, tirée du merveilleux livre d’Ajahn Brahm (moine bouddhiste dont je suis une très (in)fidèle disciple depuis de nombreuses années…) « Who Ordered This Truckload of Dung?« . Je vous en traduirai un extrait dans un prochain message.

En attendant, à lire en français dans le texte :
Philippe Gabilliet : « Eloge de l’optimisme : Quand les enthousiastes font bouger le monde ».

« Un pessimiste voit la difficulté dans chaque opportunité, un optimiste voit l’opportunité dans chaque difficulté ». 
-Winston Churchill-

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